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Le marché allemand est incontournable, le discount aussi…

Le commerce alimentaire de détail est à 75% dominé en Allemagne par la grande distribution dont 40 % par les discounters et leurs 15 000 points de vente, alors que Lidl reste en phase de croissance…Toute stratégie de vente sur le marché allemand ne peut exclure le fait que les discounters donnent le ton dans la formation du prix des denrées alimentaires.

13% des achats de fruits et 14% des achats de légumes se font chez Lidl contre respectivement 24% et 21% chez Aldi. Toutes enseignes confondues, le discount domine désormais les ventes de fruits et légumes frais.

En dépit de la bonne santé économique du pays et de la hausse du niveau de vie, les dépenses alimentaires ne sont pas prioritaires et vont stagner à 13% du budget des ménages.

Le consommateur allemand n’acceptera de dépenser plus que pour la sécurité alimentaire et le bio. Les discounters l’ont bien compris et ils développent leurs propres marques de produits axés sur ces positionnements.

La France est le quatrième fournisseur de l’Allemagne pour les fruits et légumes, alors que le pays est notre principal marché export. L’âpreté et la complexité du contexte allemand de la distribution rend très fort le risque de marginalisation des fournisseurs, mais il n’est pas envisageable de céder du terrain à nos concurrents sur le principal débouché européen qui achète 5 millions de tonnes de fruits et 3 millions de tonnes de légumes par an.

Source : Lettres de veille, Déc 2007.

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