Selon le directeur général de Lesieur Cristal, la hausse des prix au Maroc a été limitée grâce à des actions mises en place par son groupe. La production locale de graines oléagineuses reste cependant nécessaire pour éviter de subir les contraintes liées à la conjoncture internationale.

Toutes les cultures tropicales ou oasiennes (avocatiers, canne à sucre, palmiers dattiers…) ainsi que les cultures estivales (arboriculture fruitière, pastèque, luzerne, maïs…) sont gourmandes en eau. Des alternatives moins consommatrices en eau et rémunératrices pour les agriculteurs existent. Ces derniers doivent également rationaliser leurs techniques d’irrigation pour faire face aux pénuries d’eau.

La culture du piment rouge, appelé “niora”, dans la région de Béni Mellal-Khénifra devrait connaître une bonne production. Selon l’Office régional de mise en valeur agricole du Tadla (ORMVAT), la production est attendue est estimée à 21.000 tonnes au titre de l’actuelle campagne agricole, soit un rendement de 22 tonnes par hectare.

Le ministère de l’Industrie et du commerce vient de lancer un appel d’offres pour la réalisation d’une étude d’évaluation du contrat-programme 2017-2021 relatif au développement des industries agroalimentaires.

Le gouvernement devra enclencher en septembre prochain le processus de préparation de la nouvelle stratégie de développement de l’agro-industrie. La feuille de route en projet couvrira une période de 5 ans et intégrera les recommandations du nouveau modèle de développement. La R&D, la formation et une approche territoriale devront ainsi constituer la trame de fond de ce futur cadre contractuel qui concourra vers un objectif en or : assurer la souveraineté alimentaire du Royaume.